Dans sa déclaration, le Premier ministre a présenté ces mesures comme le résultat de huit mois de travaux gouvernementaux. Tout en se réjouissant des décisions annoncées, Noo Lank a tenu à préciser qu’il n’a pas pris part aux travaux mentionnés par Ousmane Sonko. Ce pendant, pour le Collectif, l’essentiel réside non pas dans la participation aux concertations, mais dans « des décisions concrètes qui soulagent les conditions de vie des Sénégalais ».
Cette décision gouvernementale « confirme la justesse de notre lutte et la légitimité de nos revendications », a estimé le mouvement. Qui souligne à l’endroit de ses détracteurs que si les coûts de l’énergie n’étaient pas excessifs, une annonce de baisse généralisée n’aurait pas été nécessaire.
Noo Lank réaffirme son rejet du système de compteur prépayé Woyofal, qu’il juge « incompris » par les usagers qui paient pourtant d’avance. Le Collectif martèle sa demande : « Woyofal doit soulager, pas étrangler ».
Le Collectif exige « des baisses considérables sur la tarification, qu’elle soit prépayée ou classique », notamment par l’ « augmentation des tranches de consommation couplée à une diminution des coûts ». Il insiste sur l’urgence de « soulager les ménages, les PME et les couches vulnérables», dont l’économie est étranglée par des factures qualifiées d’exorbitantes.
Le Collectif Noo Lank exhorte désormais l’État à traduire « le plus rapidement possible » ces promesses en actes concrets et vérifiables. L’objectif est clair : les Sénégalais doivent pouvoir « ressentir effectivement le soulagement promis ». Affirmant rester « vigilants, engagés et debout », Noo Lank maintient la pression jusqu’à ce que le « droit à une justice sociale, à une énergie abordable et équitable deviennent une réalité pour tous ».
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