« Il convient de souligner qu’il ne s’agit en aucun cas d’une mesure immédiate ou d’une interdiction brutale, comme cela a été interprété. La décision annoncée fait partie d’une stratégie à moyen et long terme visant à soutenir et à développer le secteur textile local, en encourageant la production nationale et la création d’emplois dans ce secteur clé de notre économie. Loin d’être immédiate, cette mesure sera implémentée après la réouverture des usines textile et la mise en activité de sites de production visant à valoriser la filière coton de sa production à sa transformation dans le but d’encourager le consommer local et de renforcer le secteur du vêtement local », précise le document.
Le ministère du Commerce dit être « pleinement conscient de l’importance des vêtements de seconde main pour de nombreuses familles sénégalaises et pour une grande partie de la population qui y trouve un moyen de subsistance ». En ce sens, note le document, « la mesure ne vise en aucun cas à pénaliser ou à mettre en difficulté les acteurs économiques et les consommateurs. Au contraire, elle s’inscrit dans un projet de protection du secteur textile local, qui prévoit des solutions alternatives et un accompagnement pour ceux qui dépendent actuellement de ce marché. Il est important de préciser que cette stratégie sera mise en œuvre progressivement, dans le respect des réalités économiques et sociales du pays ».
Le ministère de l’Industrie, du Commerce et des PME PMI se dit ouvert à des discussions avec les acteurs concernés et « mettra en place des mécanismes de concertation pour garantir une transition harmonieuse et bénéfique pour tous les citoyens ».
Dans sa lancée de favoriser l’émergence d’une industrie textile locale durable et compétitive, le ministère réaffirme son engagement à soutenir les populations vulnérables et à préserver le pouvoir d’achat des Sénégalais.
Comments are closed.