Le SELS Régional de Tambacounda en phase avec le Nouveau Secrétaire Général National.
AMIDOU DIEDHIOU, PARCOURS ÉLOGIEUX DU SGN DU SELS.
UN HOMME DU SERAIL ,AMIDOU DIEDHIOU, ELU AVEC UN LARGE CONSENSUS A LA TÊTE DU SELS.
Volontaire de la Première Génération de l’Éducation, Monsieur Amidou Diédhiou a servi dans le Village de Kakéne comme Enseignant pendant 5ans et a été muté par la suite à l’IDEN de Bignona comme Agent de bureau. De 2000 à 2009,il a été Secrétaire Général du SELS de Bignona. C’est en 2009 qu’il a été affecté au Siège National du SELS à Dakar. Il est à noter qu’il a servi aussi loyalement le Mouvement Navétane avec l’Asc HLM de Bignona. Après son passage à l’École Normale Supérieure de 2011 à 2012, Monsieur Diédhiou a servi comme Professeur de LHG au Collège Alioune Diop de Grand Dakar pendant deux ans.Après cette étape,il repart au Siège du Sels pour épauler ses pairs. C’est en 2017, qu’il s’est inscrit à l’École supérieure d’Économie Appliquée. Actuellement, il suit un Master en Médiateur Pédagogique. Il a participé activement à tous les combats du SELS. Et son compagnonnage franc de plus de vingt ans auprès du Secrétaire Général National Sortant a beaucoup pesé sur la balance concernant le choix porté sur lui pour rehausser le flambeau du Syndicat. La reprise des négociations avec le gouvernement pour la prise en charge des préoccupations des enseignants, constitue l’un de ses défis phares . Le tout nouveau Secrétaire général du Sels regrette l’absence de dialogue avec les autorités. Il déclare : «Nous avons eu le regret de constater que du point de vue de la prise en charge des préoccupations des enseignants, il y a une absence totale de dialogue social par rapport au suivi des accords et des nouvelles revendications posées par des syndicats. Le congrès a estimé que le Covid-19 n’a été qu’un prétexte pour refuser la négociation qui pourtant est un droit consacré par la législation du travail.». Élu lors du congrès dudit syndicat tenu le samedi 18 septembre dernier, M. Diédhiou décline sa feuille de route. «Des défis majeurs ont été identifiés et sonnent comme notre feuille de route. D’abord comment faire pour instaurer un dialogue social permanent et sincère avec les partenaires sociaux ? Pour nous c’est l’élément capital. Depuis 2019, le gouvernement du Sénégal n’a pas rencontré les syndicats d’enseignants pour discuter/échanger des questions qui ont fait l’objet de protocole d’accords et qui n’ont pas été vidées et pour ouvrir des négociations sur les questions nouvelles», a-t-il fait savoir. Selon le Secrétaire général du Sels, «l’instauration du dialogue est un impératif, cela doit être même une culture de l’autorité qui y gagnerait totalement». L’autre défi que veut relever M. Diédhiou, « est le retour sans délai autour de la table de négociations pour le suivi des accords et l’examen des nouvelles revendications». Et il explique l’importance de ce point : «Il faut aller dans le sens du règlement définitif des lenteurs administratives qui demeurent la préoccupation la mieux partagée dans la fonction publique, il faut la restauration de l’équité et de la justice dans la gestion des agents de l’État». Il s’agit, d’après lui, de «l’harmonisation des statuts des agents fonctionnaires et non fonctionnaires de l’État». Le syndicaliste exige la matérialisation des accords signés avec le gouvernement. Il demande ainsi «l’adoption d’un nouveau système de rémunération des agents de l’État, conformément à l’engagement du gouvernement dans le protocole d’accord d’avril 2018, le dégel du prêt Dmc, la mise à disposition de parcelles à usage d’habitat aux coopératives de syndicats d’enseignants, l’accélération du rythme de paiement des rappels dus aux enseignants». «Tant qu’il n’y a pas de dialogue, les véritables questions ne pourront pas être abordées. On ne peut pas vider le passif,sans aborder les questions nouvelles comme celles relatives au contenu des enseignements-apprentissages», a-t-il dit.
M.Diédhiou dit privilégier le dialogue et la concertation pour un système apaisé et estime que «si après tout il n’y a pas de volonté manifeste, le bureau prendra ses responsabilités». Parce que, ajoute-t-il, «l’essence d’une organisation syndicale c’est de se battre pour le mieux-être de ses enseignants et pour une école sénégalaise paisible, attrayante,sécure». Toutes les sections du Sénégal ont été représentées au congrès. Le SELS est une organisation syndicale sérieuse qui applique la réglementation, fonctionne démocratiquement et tient au respect strict de des statuts et du Règlement intérieur.
Le Sels Régional de Tambacounda est en ordre de bataille pour la Restauration de la dignité enseignante, l’achévement du lycée technique, la Construction du CRFPE et de l’Université du Sénégal-oriental.
SOURCE RADIO GADEC BEETAWE TAMBACOUNDA
KEBE KEBA URACSENEGAL