Tambacounda/Santé:Atelier d’Orientation Sur La CREC,One Health.

LA RÉGION MÉDICALE S’ATTÈLE A LA REDYNAMISATION/MISE EN PLACE DES COMMISSIONS RÉGIONALES.

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LA RÉGION MEDICALE DE TAMBACOUNDA ET SES PARTENAIRES SE DEPLOIENT  POUR LA VULGARISATION ET L’APPROPRIATION  DE L’APPROCHE ONE HEALTH.

La Région Médicale de Tambacounda en collaboration avec ses différents Partenaires a organisé une Rencontre de Partage les 16 et 17 Septembre 2021 à la Salle de Réunion de la Gouvernance sur l’Approche One Health et les Nouvelles initiatives du Code sanitaire international. One Health est une évaluation raisonnée et factuelle de l’histoire du concept « Un seule santé » doit reposer sur une définition de ce terme qui fasse l’unanimité, ce qui est assez difficile à obtenir compte tenu des nombreuses disciplines et des domaines concernés. C’est une stratégie mondiale visant à encourager la collaboration interdisciplinaire et la communication sur tous les aspects liés à la santé de l’homme, de l’animal et de l’environnement». L’Objectif de l’ Atelier est de renforcer les capacités des journalistes, acteurs des médias, responsables communication des services techniques étatiques et chefs de services régionaux pour l’application des meilleures pratiques en communication des risques suivant l’approche One Health conformément aux orientations du Règlement Sanitaire International. Il s’agit de s’approprier de :1/ l’approche One Health ;  2/les six zoonoses prioritaires au Sénégal ; 3/la communication sur les risques pour un changement de comportement dans un cadre One Health ; 4/ l’éthique et la responsabilité, l’entretien éthique et les meilleures pratiques ; 5/ la lutte contre les rumeurs et la désinformation ; 6/ la coordination efficace.

Pour rappel, Les événements sanitaires qu’a connus le monde, au début du 21ième siècle, impliquent des changements de paradigme dans la gestion des risques sanitaires. Les cloisonnements intervenus dans la médecine, entre le 19ième et le 20ième siècle, qui autorisaient une séparation nette entre la médecine humaine et animale, montraient des carences dans la gestion des problèmes de santé publique. Au 21iéme siècle, les crises sanitaires comme l’influenza aviaire hautement pathogène A/H5N1, le syndrome respiratoire aigu sévère (SARS), l’encéphalopathie spongiforme bovine ou maladie de la vache folle, les fièvres hémorragiques comme la maladie à virus Ebola, la maladie à virus Marburg, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre de Crimée Congo, la fièvre de Lassa, etc.), qui se sont succédées sur notre planète, ont fini par convaincre les autorités étatiques, les chercheurs et les organisations internationales de la nécessité de fédérer les forces, en vue d’apporter des solutions durables pour la prévention, la détection rapide, la réponse efficace et le rétablissement des situations d’urgences sanitaires. De même, le fléau de la résistance aux antimicrobiens (RAM), les contaminations alimentaires d’origine chimique ou microbiologique et l’utilisation de certains agents microbiens à des usages de bioterrorisme constituent des arguments en faveur d’une prise de conscience et d’actions collectives pour promouvoir une meilleure santé globale. Certains phénomènes comme les changements climatiques, les pollutions atmosphériques, les agressions des écosystèmes, la perte de la biodiversité, les inondations et les catastrophes naturelles sont de nature à exacerber ou à précipiter l’émergence de dangers sanitaires. Les facteurs de risque d’émergence de maladies pandémiques sont désormais difficiles à contrôler. La survenue d’un événement sanitaire quelconque en Afrique peut se retrouver rapidement en dehors du continent, en raison du développement du transport international, du commerce, du tourisme, etc. L’Approche One health ou Une seule santé, promue par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation mondiale de la Santé animale (OIE) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), favorise une meilleure gestion des maladies zoonotiques ou émergentes, car 60 % des maladies infectieuses humaines connues et 75 % des maladies émergentes ou ré-émergentes sont d’origine animale. Cette initiative promeut une approche intégrée et holistique de la santé humaine, animale et environnementale pour une lutte efficace contre les maladies émergentes à risque pandémique. Cette gestion sanitaire collective implique donc une prise en compte des points de vue médicaux, vétérinaires, environnementaux et socio-économiques dans la gestion ou la prévention des risques sanitaires. Elle permet de créer de la valeur ajoutée et de réduire les dépenses. Selon la Banque mondiale, un retour sur investissement de près de 30 milliards de dollars US par an pourrait être engrangé en favorisant l’approche One Health dans la prévention et le contrôle des zoonoses au niveau des pays. Cette collaboration interdisciplinaire et intersectorielle ne doit pas, cependant, se limiter aux seuls acteurs de la Santé, de l’Élevage et de l’Environnement, mais doit s’ouvrir à tout autre secteur concerné, afin d’assurer la santé aux êtres humains, aux animaux et préserver l’environnement. En effet, l’organisation institutionnelle, dans la plupart des pays du Sud, suggère une répartition des rôles suivant des logiques administratives et politiques très complexes. Sous cet angle, il faut reconnaitre l’importance des secteurs de l’Agriculture, du Commerce, de l’Assainissement et de la Sécurité intérieure dans la préservation de la santé globale.  Aussi, plusieurs initiatives ont été prises, au Sénégal, en vue de promouvoir l’approche « Une seule santé » et de contribuer activement à l’atteinte des objectifs du Règlement sanitaire international (RSI). La création du Secrétariat permanent du Haut Conseil national de Sécurité sanitaire mondiale « One Health » est une parfaite illustration de la volonté de l’État de stimuler la collaboration intersectorielle, interdisciplinaire, voire transdisciplinaire, permettant d’améliorer la santé globale. D’autres initiatives en termes de mise en œuvre de l’approche One Health sont en cours, notamment dans les domaines de la préparation et de la riposte contre les épidémies, la surveillance épidémiologique, la communication sur les risques, la formation en épidémiologie de terrain, etc. Toutefois, il urge de renforcer la formation des acteurs sur l’approche One health, en tenant compte du contexte sanitaire des pays du Sud. C’est pourquoi, le Secrétariat permanent du Haut Conseil pour la Sécurité sanitaire mondiale, en collaboration avec la commission CREC du CNGE et avec l’appui de USAID Projet Breakthrough Action, a organisé des sessions d’orientation sur la communication sur les risques et l’engagement communautaire au profit des acteurs pertinents de la prévention des épidémies, afin de susciter une meilleure appropriation des activités intégrées de communication sur les risques à tous les niveaux de la pyramide.

Les Communications ont porté sur : 1/ L’Approche One Health, 2/les Zoonoses prioritaires (Rage, Grippe aviaire, Fièvre de la vallée du Rift, Tuberculose bovine, Charbon bactéridien ou anthrax, Maladie à virus Ebola), 3/la Communication sur les Risques, 4/l’Éthique /Responsabilité, 5/les Meilleures pratiques /Besoins des médias, 6/la lutte contre les rumeurs/Désinformation, 7/le Renforcement de la Coordination, 8/La Redynamisation des Activités de Communication/ Engagement communautaire.

SOURCE RADIO GADEC BEETAWE TAMBACOUNDA 88.5

KEBE          KEBA            URACSENEGAL.SN

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