Tambacounda:Le Forum Civil Acte La Mise En Place Du CTJF.

EFFECTIVITÉ DU FINANCEMENT DE L’ÉDUCATION AU NIVEAU TERRITORIAL. (PROJET EOL).

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LE FORUM CIVIL TAMBACOUNDOIS MET EN PLACE LE COMITE TERRITORIAL DE LA JUSTICE FISCALE (CTJF).

LE PROJET A VOIX HAUTE (EOL) Accompagne « L’EFFECTIVITE DU FINANCEMENT DE L’ÉDUCATION AU NIVEAU TERRITORIAL ».

Le Vendredi 24 Septembre 2021 à 10 heures à la Salle de délibération de la Mairie, la Section Départementale du Forum Civil de Tambacounda a organisé un atelier dans le Cadre de l’installation et du démarrage officiel de leurs activités. Le Thème choisi est « l’effectivité du financement de l’Éducation au niveau territorial. ».

L’Objectif général est de renforcer les capacités des membres du CTJF sur l’effectivité du financement de l’éducation au niveau territorial. Il s’agit de : 1/Renforcer les capacités des participants sur les ressources injectées dans le secteur de l’éducation au niveau départemental ;2/Permettre aux participants de connaitre les besoins nécessaires et exprimés pour une éducation de qualité au niveau départemental ;3/Permettre aux participants de maitriser le gap nécessaire pour une éducation de qualité au niveau départemental ;4/Permettre aux participants de connaitre les instruments de contrôle et de suivi existants au niveau territorial pour une transparence effective dans la gestion des ressources allouées au secteur de l’éducation. Les Participants sont les membres du Comité Territorial pour la Justice Fiscale, un représentant de l’Inspection d’Académie, un représentant des Parents d’Élèves (FENAPEES/ UNAPEES), un représentant de l’Imam, un représentant de la COSYDEP, un représentant de la Commission éducation de la Commune, un représentant de l’USEQ et trois représentants de la Presse. Ils doivent comprendre/maitriser :1/ les ressources injectées dans le secteur de l’éducation au niveau départemental ;2/les besoins nécessaires et exprimés pour une éducation de qualité au niveau départemental ;3/ le gap nécessaire pour une éducation de qualité au niveau départemental ;4/ les instruments de contrôle et de suivi existants au niveau territorial pour une transparence effective dans la gestion des ressources allouées au secteur de l’éducation.

A l’entame de ses propos, Madame Marie Françoise Diouf, Coordonnatrice départementale du forum civil de Tambacounda, a accès son intervention sur les missions du comité territorial pour la justice fiscale. Pour rappel, à l’instar de la santé, de l’économie ou de la sécurité, l’éducation peut également être appréhendée comme un programme sectoriel de l’action gouvernementale en négociation avec d’autres acteurs tels les bailleurs de fonds ou les professionnels du secteur. Adossée à la construction de l’État républicain et au développement de l’Etat social, la question scolaire requiert des ressources financières constantes et durables dont l’utilisation rationnelle sera gage d’une offre d’éducation appréciable tant en quantité qu’en qualité. Dans le rapport de 2019 du CONFEMEN sur le financement du secteur éducatif, le financement public national a été identifié comme la plus importante source de financement de l’éducation au niveau mondial, représentant un total de 79 % du financement total. Cette donne que n’ignore pas un pays comme le Sénégal n’exprime pas du tout le vécu réel du secteur au Sénégal qui reste confronté à des défis majeurs : l’équité dans l’accès, du maintien et de la qualité mais aussi et surtout de la gestion efficiente des ressources lesquelles posent crucialement la question de leur allocation. Il en est résulté la faible efficacité interne des systèmes éducatifs avec des programmes scolaires inadaptés et/ou inappropriés, ne répondant pas aux besoins des contextes locaux (OIF, 2016). Dans le long terme, l’insertion des milliers de jeunes qui arriveront sur le marché du travail dans les années à venir sera un problème majeur. Relever ce défi futur appelle de façon urgente une prise en compte plus sérieuse de la question de l’éducation par les autorités et les partenaires au développement. A l’analyse, l’offre d’éducation publique est encore insuffisante et la qualité de l’enseignement s’est dégradée. Or, l’Afrique est caractérisée par une forte croissance de sa population et une jeunesse en pleine expansion. Elle est la région du monde où les besoins en éducation augmentent le plus. D’ici à 2030, le nombre d’enfants à scolariser augmentera de 619 millions (+50%) dont 444 millions pour la seule Afrique subsaharienne (Unicef, 2015). Les pays francophones sont particulièrement concernés par cette dynamique. Le taux de croissance démographique y est en moyenne de 2,7% par an (Unesco, 2015). Le Sénégal n’est point épargné par ces statistiques et constats, lesquelles doivent impérativement inquiéter avec la   pandémie COVID 19 et impulser une réflexion profonde notamment dans le cadre des plans de relance post Covid-19 où l’éducation doit occuper une place non des moindres. Tout de même, une telle prospection financière exige l’appropriation de la réalité budgétaire actuelle, surtout que l’ordonnance n° 07-2020 modificative de la loi de finances pour l’année 2020 a considérablement réévalué les prévisions initiales de ressources et de charges du budget. La question de la mobilisation des ressources pour financer le développement, en particulier l’éduction, est au cœur de la stratégie du Forum civil. A cet effet, plusieurs actions sont réalisées avec l’appui de ses partenaires notamment le baromètre sur la justice fiscale, des formations en faveur des citoyens sur le civisme fiscal et la fiscalité équitable etc. C’est dans cette perspective que s’inscrit le projet: l’Education à Voix Haute (EOL[1]) co-exécuté par TaxEd Alliance, ActionAid, le Forum Civil, la Coalition des Organisations en Synergie pour lé Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP) et de l’Union Syndicale pour une Éducation de Qualité (USEQ).

Le Consultant, Monsieur Bangaly Diallo, a passé en revue:1/Les ressources injectées dans le secteur de l’éducation au niveau départemental ;2/Les besoins nécessaires et exprimés pour une éducation de qualité au niveau départemental ;3/les instruments de contrôle et de suivi existants au niveau territorial pour une transparence effective dans la gestion des ressources allouées au secteur de l’éducation.

SOURCE RADIO GADEC BEETAWE TAMBACOUNDA 88.5

KEBE     KEBA        URACSENEGAL.SN

 

 

 

 

 

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