Tambacounda/IA/Bureau Genre : Célébration de la journée nationale de l’éducation des filles.

Le Collège Afia a servi de cadre pour organiser la journée nationale de l’éducation des filles sous le thème : « Le maintien des filles à l’école : la responsabilité des directeurs, directrices et des chefs d’établissement ».

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Le Collège Afia a abrité la journée nationale de l’éducation des filles le Samedi 25 Novembre 2023. Le choix du Collège de Afia ne relève pas du hasard. En effet, le CEM a été choisi parce que tout simplement nous avons constaté qu’il y a un excellent travail qui est en train de se faire avec le Principal mais aussi avec l’ensemble des membres du corps professoral en atteste les brillants résultats que nous avons eu ces dernières années au BFEM, explique l’Inspecteur d’Académie de Tambacounda, Monsieur Babacar Diack. Par rapport à l’importance de cette journée, tout le monde sait que la Journée Nationale de l’Education des Filles a été instituée pour permettre aux différents acteurs de l’éducation de réfléchir sur les problèmes de l’éducation des filles mais surtout sur les voies et moyens de leur offrir des opportunités d’apprentissages, de leur pouvoir permettre de rester à l’école et d’y réussir, rappelle M. Diack. « Nous savons qu’il y a quelques années, on entendait beaucoup parler de la SCOFI (la Scolarisation des Filles) où des vaillantes enseignantes se sont battues pour que nos filles puissent accéder à l’école, renseigne l’IA. Aujourd’hui la bataille de l’accès est gagnée parce que dans nos statistiques au niveau national comme au niveau académique, nous savons tous que la parité dans nos écoles est en faveur des filles. Cela veut dire que de nos jours nous avons plus de filles que de garçons dans nos établissements, renchérit-il. Mais le constat ne s’arrête pas là puisque du point de vue des résultats scolaires les filles font de meilleurs résultats que les garçons. C’est dire qu’on est en train de faire de grands pas en ce qui concerne l’éducation des filles. Comme nous sommes encore dans des pays sous-développés où l’on a besoin de la contribution de tous pour pouvoir accéder au développement et là les filles ne peuvent pas être en reste, révèle M. Diack. De toutes les façons pour pouvoir être des pays émergents, des pays développés, nous avons besoin d’assurer l’éducation des filles et surtout de les armer suffisamment pour les intégrer dans le tissu économique qui est le seul gage pour accéder au développement, a -t-il précisé. Parlant toujours de cette journée dédiée à l’éducation des filles, madame Fatou Mendy en charge du bureau genre à l’Inspection d’Académie a fait savoir que la jeune fille est la future femme et maman, et comme le dit l’adage, a-t-elle rappelé, « éduquer un homme c’est éduquer une personne, mais éduquer une femme c’est éduquer toute une nation ». Cela veut dire que l’éducation des filles doit être l’affaire de tous. D’où la pertinence du thème de la présente édition, cité ci-dessus, dira Madame Mendy. Elle poursuit en disant que : « l’État a fait de l’éducation des filles une priorité inscrite d’abord dans le Programme Décennal de l’Education et de la Formation(PDEF) puis dans le Programme d’Amélioration de la Qualité de l’Equité et de la Transparence(PAQUET) qui est l’actuel cadre d’opérationnalisation de la politique éducative du Sénégal ». Cette journée aussi a permis de présenter la femme modèle qui se trouve être Madame Signaté, Surveillante Générale au Collège Afia dont le parcours scolaire a été exemplaire pour les jeunes filles. A cette occasion, un panel portant sur le thème a été animé par Madame Gning Laetitia Sy, professeur de philosophie au lycée Tamba Commune. Les conclusions et les recommandations qui sont issues de ces discussions seront remontées au niveau central pour permettre à l’académie d’apporter sa modeste contribution à la prise en charge de la question du maintien et surtout de la réussite des filles à l’école, souligne Madame Mendy.

KEBEKEBA URACSENEGAL

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